Une vieille dame de 93 ans rencontre un homme de 61 qui est aussi écrivain amateur bien que scientifique de métier. Elle lui demande de lui écrire une petite pièce dans laquelle elle serait une vieille dame qui souhaiterait aller dans un home pour vieillard alors que sa famille la préfère chez elle. La pièce est le sujet et l'objet... paradoxe?
En effet cette courte pièce va donner lieu à elle-même et deviendra impossible à arrêter. Une sorte de monsieur Loyal vient alors expliquer que c'est la raison du choix de l'heure de lever de rideau car derrière celui-ci la pièce tourne en fait en boucle sans que quiconque puisse encore l'arrêter et qu'en ce qui le concerne, il ne voit pas comment échapper à ce cycle infernal et qu'il soupçonne fort que chaque fois que l'on y arrive, il se crée un univers parallèle dans lequel cela rate.
Question de probabilité.
Son grand désespoir est d'être toujours dans celui où cela a raté où cela recommence!
Même s'il sait que sans doute dans d'innombrables autres univers un exemplaire de lui-même a enfin échappé à cet enfer. Il craint que cette multiplication effrénée d'univers parallèles au même endroit ne soit une surcharge trop grande pour la trame de la réalité et que celle-ci ne s'effondre dans une singularité et ne crée un trou noir!
C'est à cet instant que la scène est brusquement plongée dans le noir. Rideau.
Trois comédiens sont nécessaires: Gilberte, Phileas et Monsieur Loyal.
Licence

This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.